Nous chassons toujours le bonheur. Nous voulons toujours que les choses se passent bien. Mais regardez la valeur des crises dans nos vies, comme le résume Talat Barman* :
Plutôt que de considérer la crise comme un élément négatif, Schaeffer affirme que les crises, au contraire, peuvent avoir pour fonction de passer les tests de la vie. Les crises fournissent une structure mentale flexible. Et une structure mentale flexible, qui n’échappe pas aux tests de la vie, peut entrer en conflit avec eux, et la violence L’impulsivité peut être non seulement destructrice, mais aussi nourrissante. C’est une spiritualité qui vit une crise. Les capacités de séparation et de deuil deviennent fonctionnelles, et la spiritualité se nourrit d’une occupation impulsive. Faire face au destin humain peut créer des opportunités de vie et de relations. Il s’avère que nous savons qu’on ne peut pas affronter les maladies graves. Crise. Cette approche confirme que le manque d’exposition à une crise doit être évalué de manière satisfaisante, et non l’exposition à une crise.
Talaat Barman a magnifiquement résumé la valeur des crises dans nos vies, à quel point il a montré à quel point la plus grande crise de grâce est de voir quelque chose que nous ne voyons pas, de remarquer quelque chose que nous ne remarquons pas…
Les crises nous rendent plus grands. .. Les crises étirent nos âmes .. les crises ajoutent de la force .. les crises .. les crises remettent en question notre existence dans la vie et provoquent des changements.
Pour cette raison… à cause des crises… on ne peut pas grandir sans passer par la douleur… on ne peut pas faire un pas de plus dans cette tribulation sans que le cœur brûle.
* Barman, T. ; (2006). La place de la crise d’adolescence dans le cycle de vie familial. Journal of Projective Psychopathology and Projective Testing, 5-6, 11-16.