1. Qu’est-ce qu’une vessie hyperactive et pourquoi se produit-elle ?
La vessie est l’organe qui stocke l’urine produite par les reins. Il a une structure musculaire, est en forme de sac et peut stocker environ 500 cc d’urine. Comme son nom l’indique, la vessie hyperactive peut être définie comme travaillant plus que d’habitude en raison de problèmes avec les fonctions de stockage de la vessie urinaire. Les plaintes d’hyperactivité vésicale peuvent inclure des symptômes tels qu’une miction fréquente, un besoin soudain d’uriner, une incontinence avant d’atteindre les toilettes et un réveil pour uriner la nuit.
2- Quels sont les facteurs de risque d’une vessie hyperactive ?
Il existe de nombreux facteurs de risque pour le syndrome de la vessie hyperactive : l’âge, le diabète, une hypertrophie de la prostate, une infection des voies urinaires, la grossesse, l’accouchement et le surpoids peuvent augmenter le risque d’hyperactivité vésicale. Il a également été révélé que certains facteurs génétiques rendent les gens plus sensibles à l’hyperactivité vésicale et à l’incontinence. Donc la génétique est aussi importante.
3- Quel est le temps moyen nécessaire pour aller aux toilettes ? Quand devient-il dangereux ?
Normalement, une personne devrait uriner entre 4 et 8 fois pendant la journée. Se lever la nuit pour aller aux toilettes plus d’une fois ou uriner plus de 8 fois pendant la journée indique une miction plus fréquente que d’habitude.
4- Que peut-on faire pour avoir une vessie saine ?
Au moins 1,5 à 2 litres de liquide doivent être consommés par jour. La consommation de liquides doit être évitée quatre heures avant le coucher et la vessie doit être vidée avant le coucher. Vous devez éviter de manger des fruits et légumes juteux le soir. Évitez la consommation excessive d’aliments et de boissons caféinés, acides et épicés et la consommation excessive d’alcool. Une activité physique accrue et une alimentation équilibrée et régulière doivent favoriser la perte de poids. Si c’est le cas, il faut arrêter de fumer. Pour prévenir la constipation chronique et la difficulté à aller aux toilettes, des aliments contenant des fibres doivent être ajoutés à l’alimentation.

5- Comment traite-t-on une vessie active ?
Malheureusement, il n’existe pas de traitement unique pour ce groupe de plaintes qui puisse éliminer toutes les plaintes. C’est pourquoi il est très important de suivre les plaintes du patient après le traitement, car le succès du traitement varie d’une personne à l’autre. Il existe plus d’une méthode de traitement pour cette maladie, mais on demande d’abord au patient de modifier son mode de vie et de développer l’habitude de faire des exercices pelviens. En outre, un traitement médicamenteux peut également être appliqué. Chez les patients pour lesquels toutes ces méthodes de traitement sont inefficaces, l’utilisation du botox vésical et des interventions chirurgicales qui réduisent la conduction nerveuse peuvent être préférées. Dans certains cas, une vessie hypertrophiée peut également être utilisée comme méthode de traitement efficace.
6- Peut-on traiter le problème d’une vessie active avec le Botox ?
Le Botox, une protéine médicinale obtenue à partir de la bactérie Clostridium botulinum, est préféré non seulement à des fins cosmétiques mais aussi comme méthode de traitement efficace dans les domaines de la neurologie et de l’urologie. Aujourd’hui, le Botox est devenu l’une des options de traitement importantes pour les problèmes de vessie hyperactive. Lorsque le Botox est injecté dans le muscle de la vessie, il désactive temporairement les nerfs de ces muscles ou groupes musculaires, éliminant ainsi les mouvements involontaires et les contractions excessives. Il atteint cet effet en arrêtant la libération d’une substance appelée acétylcholine qui est présente dans les terminaisons nerveuses. Il est important que l’opération se déroule dans des conditions hospitalières et au bloc opératoire. Après le traitement, les problèmes de miction et d’incontinence sont réduits chez la majorité des patients et, la plupart du temps, une récupération complète est obtenue. Certains patients peuvent avoir des difficultés à uriner après la procédure. Cependant, il s’agit d’une condition temporaire et les plaintes disparaissent complètement dans les 10 à 14 jours. Son efficacité dure de 6 à 12 mois. Il faut savoir que chez les patients bénéficiant de ce traitement, une réinjection peut être nécessaire après que l’efficacité du médicament s’est dissipée.